Les vitraux de la cathédrale expliqués aux enfants

La Montagne – 31/12/2019

Toute la lumière sur les rosaces (sic)

La date retenue, le lendemain du jour de Noël, se prête sans doute mal à l’exercice. C’est probablement la raison pour laquelle l’activité proposée par la Maison du Tourisme au jeune public, une visite commentée des vitraux de la cathédrale, n’a recueilli qu’une faible audience. Mais ceux qui étaient présents, parents compris, ont largement tiré profit des connaissances et des commentaires avisés de la guide conférencière Iris Lucand.

Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors

L’histoire des vitraux est intimement liée à celle de l’édifice. Ce chantier séculaire, débuté en 1248, n’a pris fin qu’au tout début du XX e siècle. Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors.

Outre quelques merveilles, dont les immenses rosaces ou les verrières récupérées après la destruction d’une ancienne église romane et rassemblées au sein de la chapelle Sainte-Anne, la cathédrale recèle quelques oeuvres récentes, notamment des vitraux de 1982 et 1992 dus à Alain Makaraviez sa femme Edwige Walmé. Ceux-ci reprennent notamment les scènes de la Genèse et de l’Apocalypse, où figurent vingt-quatre vieillards rassemblés en huit rosaces autour du Christ. Certains portent des lunettes à montures modernes ou fument la pipe, ils sont blancs, noirs ou jaunes, et tous ces détails amusants sont conformes à l’esprit des sculptures médiévales.

De nombreux détails ou particularités ont ainsi été dévoilés. Mais s’adresser des enfants nécessite de mettre son discours à la portée de ce jeune public. Ce que n’a pas manqué de faire Iris Lucand en veillant notamment à user d’un vocabulaire accessible, quitte à l’étoffer par la suite à l’attention des adultes accompagnants.