Le lac de Guéry, un site exceptionnel !

Ce site emblématique des Monts Dore est encadré par la Banne d’Ordanche, le massif de l’Aiguillier et les roches Tuilière et Sanadoire. D’ici quelques jours, le tournage du prochain Astérix et Obélix (L’Empire du Milieu, réalisé par Guillaume Canet) se poursuivra en Auvergne, sur le plateau du Guéry. Jusqu’au 21 mai, il faudra d’ailleurs donc prendre en compte les restrictions de circulation et de stationnement. C’est aussi pour nous l’occasion de vous en dire un peu plus sur ce site naturel exceptionnel.

Le lac de Guéry est le plus haut d’Auvergne : il culmine à près de 1250 mètres d’altitude. C’est un lac d’origine volcanique dit de barrage. Une coulée de lave est venue obstruer un ruisseau ; l’eau s’est alors accumulée dans une cuvette creusée par les glaciers pour former le lac, il y a 2 millions d’années. Profond de 16 mètres pour une superficie de 25 ha, le niveau des eaux a été rehaussé par la construction d’un barrage vers 1890.

Les activités de loisirs

Il présente différents visages selon les saisons. En hiver, il est complètement gelé et recouvert d’une couche épaisse de glace, prisée entre autres par les amateurs de la pêche au trou. Lorsque l’épaisseur le permet (20 cm minimum), le 1er samedi du mois de mars, a lieu ce qu’on appelle aussi la « pêche blanche » à l’occasion de l’ouverture de la saison de pêche sur le lac. Aux beaux jours, c’est un lieu prisé pour la randonnée et la découverte de la flore (la Digitale, le Lys Martagon, la Gentiane jaune, le Narcisse des Poètes…).

Une occupation humaine préhistorique

L’occupation humaine du site remonte vraisemblablement au Néolithique. En 1977, des travaux ont causé une baisse importante du niveau de l’eau. À cette occasion, 133 silex taillés ont été mis au jour sur les berges du lac originel.

La préservation du site naturel

Après avoir été longtemps la propriété d’EDF, le lac de Guéry appartient aujourd’hui au Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Le CD 63 continue de préserver sa biodiversité et son équilibre écologique (Site naturel classé, Espace naturel sensible, ZNIEFF).

A découvrir lors de nos circuits dans le Sancy !

Programme à la carte : visite de la ville médiévale de Besse-Saint-Anastaise, des cités thermales du Mont-Dore ou de La Bourboule, découverte de l’art romain avec les églises de Saint-Nectaire ou d’Orcival, des points de vue privilégiés sur les autres lac d’altitude (Pavin, Servières…) ou la vallée de Chaudefour, etc.

Auberges et producteurs locaux pourront compléter le tableau.

#2020JeVisiteLaFrance avec un #GuideConferencier !

L’association GRENAT, qui fédère les guides-conférenciers en Auvergne-Rhône-Alpes, a suggéré il y’a quelques jours aux autres associations régionales et nationales qui regroupent les guides-conférenciers, de lancer une campagne de communication commune sur les réseaux sociaux.

Comme l’association le note sur son site internet :  « le secteur touristique est durement touché par la crise du Covid-19, et nous sommes une profession peu ou mal connue. 

Nous ne voulons pas être oubliés, c’est pourquoi nous faisons entendre notre voix au travers de ces deux hashtag : #2020JeVisiteLaFrance avec un #GuideConferencier !

Nous pensons que le tourisme international ne sera pas pour tout de suite, et que le tourisme de proximité pourrait permettre un redémarrage, même discret. Nous espérons que les Français auront l’envie de redécouvrir leur pays et son patrimoine. »

Retrouvez ci-après quelques idées de destinations en #Auvergne, que nous serons ravis de vous faire découvrir !

Patrimoine, Culture… : conférences, événements, animations en Auvergne et + !

La Culture ça se partage ! Nous avons donc pensé que vous tenir informés des événements culturels de la région pouvait être une bonne idée.

Vous pourrez donc retrouver ici quelques idées de sorties culturelles et patrimoniales : animations, conférences, visites-guidées… en Auvergne et ailleurs !

Merci de nous tenir informer des événements que vous souhaitez voir apparaître en laissant toutes les informations nécessaires en commentaires.

[L’agenda sera mis à jour lorsque les sorties seront possibles !]

Brochure 2020 pour Vademecum en Terres d’Auvergne : quelques idées de visites guidées !

On nous demande souvent quelles visites nous proposons… et bien pour répondre au plus grand nombre, nous avons décidé de créer une plaquette de présentation avec quelques-unes de nos propositions de visites guidées et accompagnements.

Ce catalogue n’est bien entendu pas exhaustif. Le mieux est de contacter pour que nous puissions vous créer un programme de visites en Auvergne sur mesure.

Vous pouvez retrouver ici des idées de thématiques que nous pouvons développer.

Bonne lecture et merci par avance pour vos retours !

Les vitraux de la cathédrale expliqués aux enfants

La Montagne – 31/12/2019

Toute la lumière sur les rosaces (sic)

La date retenue, le lendemain du jour de Noël, se prête sans doute mal à l’exercice. C’est probablement la raison pour laquelle l’activité proposée par la Maison du Tourisme au jeune public, une visite commentée des vitraux de la cathédrale, n’a recueilli qu’une faible audience. Mais ceux qui étaient présents, parents compris, ont largement tiré profit des connaissances et des commentaires avisés de la guide conférencière Iris Lucand.

Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors

L’histoire des vitraux est intimement liée à celle de l’édifice. Ce chantier séculaire, débuté en 1248, n’a pris fin qu’au tout début du XX e siècle. Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors.

Outre quelques merveilles, dont les immenses rosaces ou les verrières récupérées après la destruction d’une ancienne église romane et rassemblées au sein de la chapelle Sainte-Anne, la cathédrale recèle quelques oeuvres récentes, notamment des vitraux de 1982 et 1992 dus à Alain Makaraviez sa femme Edwige Walmé. Ceux-ci reprennent notamment les scènes de la Genèse et de l’Apocalypse, où figurent vingt-quatre vieillards rassemblés en huit rosaces autour du Christ. Certains portent des lunettes à montures modernes ou fument la pipe, ils sont blancs, noirs ou jaunes, et tous ces détails amusants sont conformes à l’esprit des sculptures médiévales.

De nombreux détails ou particularités ont ainsi été dévoilés. Mais s’adresser des enfants nécessite de mettre son discours à la portée de ce jeune public. Ce que n’a pas manqué de faire Iris Lucand en veillant notamment à user d’un vocabulaire accessible, quitte à l’étoffer par la suite à l’attention des adultes accompagnants.

« Points de vue sur les espaces de verdure à travers les rues de Clermont-Ferrand »

La Montagne 03/09/2018
Nos montagnes vues du centre-ville

Vous déambulez dans les rues étroites du centre-ville de Clermont, il y a du gris, du noir, du beige, et les couleurs des échoppes qui jalonnent les rues passantes. Et du vert ? Toute la ville est entourée par la nature des montagnes d’Auvergne. Elle est visible à travers les rues de la ville, et nous vous indiquons les meilleurs emplacements pour la contempler.

De la verdure

La métropole de Clermont-Ferrand s’est bâtie sur un maar, un cratère d’explosion qui a laissé place à l’enfoncement d’une partie de la ville de Clermont lorsqu’il s’est asséché il y a 156.000 ans, ce qui donne cet effet « cuvette » à la ville. Certaines rues sont plus ouvertes que d’autres et laissent entrevoir la chaîne des Puys qui s’étend sur trente-deux kilomètres à l’ouest de Clermont. Pour les plus reconnaissables, le puy de Dôme, le petit puy de Dôme et le puy Pariou. « On est bloqués par Royat qui est très proche des montagnes et nous empêche de voir les autres sommets de la chaîne des Puys comme le petit Sarcoui ou le puy de la Coquille », explique Laurence Moldoch, une des guides conférencières d’Auvergne. Elle conseille aux promeneurs de se rendre au sommet de la rue des Gras, devant le parvis de la cathédrale, ou bien place de la Poterne, près de la fontaine d’Ambroise. Iris Lucand, sa collègue, cite également la place de la Rodade à Montferrand, où l’on peut voir les trois puys, ainsi que le sommet de la place Royale ou la rue Lagarlaye près du musée des beaux-arts.

L’office de tourisme de Clermont-Ferrand conseille d’aller place de Jaude, au niveau de la statue de Vercingétorix qui offre une vue imprenable sur le puy de Dôme.

Les ubrexeurs et adeptes du parkours ( *) à Clermont, nous confient pour leur part quelques coins pour prendre de la hauteur et admirer le panorama autour de la ville. « Les meilleurs spots pour admirer la vue, ce sont les côtes de Chanturgue ou la carrière de Nohanent », propose Mohamed Fari, un membre du collectif central parkour . On peut distinguer les principaux sommets des alentours de la ville comme la chaîne des Puys, les monts du Livradois, le plateau de Gergovie et au loin, les monts du Forez.

(*) Un art du déplacement et de l’acrobatie dans lequel les pratiquants utilisent le mobilier urbain.

Loréna Bordiec partage.clermont@centrefrance.com

« Percer les secrets du patrimoine religieux » – visites des églises à Clermont-Ferrand

La Montagne – 19/07/2019
Percer les secrets du patrimoine religieux

L’été est là, les touristes aussi. La ville de Clermont-Ferrand est fière de son patrimoine religieux et propose aux touristes notamment, via des visites guidées, d’aller à la découverte de ses édifices.

Jusqu’au 31 août, une vingtaine de guides se relaient tous les jours pour dévoiler et transmettre ce savoir historique à travers des visites des édifices religieux les plus connus et les plus prestigieux de la ville.

À savoir, Notre-Dame-du-Port et la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Après la visite de l’édifice gothique plus personne ne pourra dire qu’elle est sale. Certes la pierre est noire, mais cette couleur sombre est naturelle. C’est de la pierre de Volvic, une commune proche de l’agglomération clermontoise.

Une passion à transmettre

Luce Genévriers fait partie des guides. Cette femme est guide à Clermont-Ferrand, depuis qu’elle est étudiante. Passionnée, elle raconte l’histoire des églises de la ville au cours des sorties accompagnées proposées par l’office de tourisme métropolitain. Lors de la sortie organisée à Notre-Dame-du-Port, elle détaille des anecdotes sur l’édifice du XII e siècle. Beaucoup de Clermontois, même parmi les plus anciens, les ignorent.

L’entrée de l’église se situait sous terre si l’on prend la topographie actuelle. « Le centre ancien de Clermont-Ferrand est construit sur ses propres ruines. On peut arriver à des écarts de niveaux assez élevés », rapporte Luce Genévriers.

Attentif, un groupe de six touristes venus du Beaujolais et de Reims écoute avec attention les secrets délivrés sur ce joyau de l’art roman, bâti en plein coeur de Clermont-Ferrand.

« Nous venons de Gleizé, c’est une découverte pour nous. Nous n’étions jamais venus en Auvergne, je ne pensais pas découvrir autant de secrets sur cet édifice », rapporte Jean-Michel Blanchard, en vacances pour la semaine avec sa famille.

Pour la famille Soizon, la visite de Notre-Dame-du-Port est une première, mais très intéressés par le patrimoine religieux ils arrivent à retrouver des similitudes avec d’autres constructions de la même période.

Pratique : Pour les deux visites, les réservations sont obligatoires. Plein tarif : 6,50 ?, Tarif réduit : 5,50 ? (personnes en situation de handicap, les chômeurs et étudiants, carte Cezam). Gratuit pour les mineurs. Billet à acquérir au préalable à la Maison du tourisme, place de la Victoire.

La visite de Notre-Dame-Du-Port a lieu : lundi, mercredi à 11 heures. Pour la cathédrale : mardi et vendredi à 11 heures Durée, 1 heure.

Simon Dubos simon.dubos@centrefrance.com

« Habiller l’Opéra », la nouvelle exposition temporaire du CNCS

Pour en savoir plus : 

http://www.cncs.fr/

Mardi 28 mai 2019, les guides-conférencières de Vade Mecum en Terres d’Auvergne ont eu l’occasion de participer à une des deux visites privatives de la nouvelle exposition temporaire du Centre National du Costume de Scène à Moulins : « Habiller l’Opéra, costumes et ateliers de l’Opéra de Paris« , à voir jusqu’au 3 novembre.

Nous avons commencé la matinée par une présentation de l’exposition dans l’auditorium où nous avons pu en apprendre plus sur la genèse de l’exposition. 2019 est en effet une date importante pour l’Opéra de Paris… qui fête ses 350 ans !

Puis, grâce à la scénographie signée par Alain Batifoulier et Simon de Tovar, nous avons pu nous promener dans l’architecture des deux salles mythiques, le Palais Garnier (1875) et l’Opéra Bastille (1989), et ainsi découvrir plus de 150 costumes.

Ces costumes se trouvent en majorité dans le fonds patrimonial de l’Opéra conservé au CNCS. Cette collection, dont les pièces les plus anciennes datent de la deuxième moitié du XIXe siècle, est très diverse dans ses styles, magnifique quant à ses créateurs et à sa réalisation.

L’exposition est donc conçue comme un vaste panorama, organisé de façon chronologique, qui s’articule autour des grands courants esthétiques du ballet et de l’opéra au cours des XIXe , XXe et XXIe siècles.

Quelques images de l'exposition...