Ancovart : les guides conférenciers font un tour

L’Ancovart tient ses Journées nationales jusqu’à samedi, à Polydome, à Clermont-Ferrand

Pour une fois, les guides-conférenciers vont se laisser guider. et découvrir l’Auvergne « pour que de simples visiteurs, ils en deviennent à leur tour les ambassadeurs » selon la jolie formule de Laurence Moldoch, vice-présidente de l’Ancovart qui tient ses Journées nationales à Clermont-Ferrand.

– Quel est le but de l’Ancovart ? « Celui de réunir les guides-conférenciers pour se retrouver et se former, car c’est un métier très solitaire. Au départ nous ne réunissions que ceux des villes d’art et d’histoire mais depuis 2011, il n’y a plus qu’une seule carte de guide-conférencier alors nous accueillons tout le monde et nous comptons près de 230 membres. »

– Justement, comment devient-on guide conférencier ? « Il faut une licence professionnelle que l’on peut suivre à Clermont-Ferrand. Cela demande des connaissances en de nombreux domaines : histoire, histoire de l’art, etc. et la maîtrise de deux langues étrangères. »

– Est-ce un métier difficile ? « C’est un métier très saisonnier, très précaire avec une majorité de femmes. Il est de plus en plus difficile d’être salarié, et le statut d’auto-entrepreneur se développe. Cela signifie qu’il faut chercher des clients en leur proposant des visites clés en main ce qui nécessite beaucoup de recherches en amont. C’est souvent un métier en plus. »

– La concurrence est rude ? « Oui. Il y a celle des greeters , des gens qui connaissent très bien une ville, un lieu, une activité et qui se rémunèrent au pourboire. Et puis, il y a les audio-guides dans les musées, alors que l’intérêt d’une visite guidée c’est justement l’échange. »

– Pourquoi avoir choisi Clermont-Ferrand ? « Chaque année nous changeons de ville et tout se fait sur la base du volontariat pour l’organisation. Cela faisait près de quinze ans que nous n’étions pas revenus en Auvergne, la dernière fois c’était au Puy-en-Velay. »

– Qu’allez-vous faire durant ces journées ? « Jusqu’à vendredi, les adhérents vont suivre des conférences, des visites, des ateliers et des tables rondes autour du thème de la Pierre et l’Eau qui est incontournable en Auvergne. Et samedi ceux qui le souhaitent visiteront en plus le château de Villeneuve-Lembron et l’Aventure Michelin. L’idée est qu’ils découvrent ce coin d’Auvergne et qu’ils en deviennent les ambassadeurs ! »

Géraldine Messina geraldine.messina@centrefrance.com

Les vitraux de la cathédrale expliqués aux enfants

La Montagne – 31/12/2019

Toute la lumière sur les rosaces (sic)

La date retenue, le lendemain du jour de Noël, se prête sans doute mal à l’exercice. C’est probablement la raison pour laquelle l’activité proposée par la Maison du Tourisme au jeune public, une visite commentée des vitraux de la cathédrale, n’a recueilli qu’une faible audience. Mais ceux qui étaient présents, parents compris, ont largement tiré profit des connaissances et des commentaires avisés de la guide conférencière Iris Lucand.

Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors

L’histoire des vitraux est intimement liée à celle de l’édifice. Ce chantier séculaire, débuté en 1248, n’a pris fin qu’au tout début du XX e siècle. Chaque époque a enrichi la cathédrale de ses trésors.

Outre quelques merveilles, dont les immenses rosaces ou les verrières récupérées après la destruction d’une ancienne église romane et rassemblées au sein de la chapelle Sainte-Anne, la cathédrale recèle quelques oeuvres récentes, notamment des vitraux de 1982 et 1992 dus à Alain Makaraviez sa femme Edwige Walmé. Ceux-ci reprennent notamment les scènes de la Genèse et de l’Apocalypse, où figurent vingt-quatre vieillards rassemblés en huit rosaces autour du Christ. Certains portent des lunettes à montures modernes ou fument la pipe, ils sont blancs, noirs ou jaunes, et tous ces détails amusants sont conformes à l’esprit des sculptures médiévales.

De nombreux détails ou particularités ont ainsi été dévoilés. Mais s’adresser des enfants nécessite de mettre son discours à la portée de ce jeune public. Ce que n’a pas manqué de faire Iris Lucand en veillant notamment à user d’un vocabulaire accessible, quitte à l’étoffer par la suite à l’attention des adultes accompagnants.

« Points de vue sur les espaces de verdure à travers les rues de Clermont-Ferrand »

La Montagne 03/09/2018
Nos montagnes vues du centre-ville

Vous déambulez dans les rues étroites du centre-ville de Clermont, il y a du gris, du noir, du beige, et les couleurs des échoppes qui jalonnent les rues passantes. Et du vert ? Toute la ville est entourée par la nature des montagnes d’Auvergne. Elle est visible à travers les rues de la ville, et nous vous indiquons les meilleurs emplacements pour la contempler.

De la verdure

La métropole de Clermont-Ferrand s’est bâtie sur un maar, un cratère d’explosion qui a laissé place à l’enfoncement d’une partie de la ville de Clermont lorsqu’il s’est asséché il y a 156.000 ans, ce qui donne cet effet « cuvette » à la ville. Certaines rues sont plus ouvertes que d’autres et laissent entrevoir la chaîne des Puys qui s’étend sur trente-deux kilomètres à l’ouest de Clermont. Pour les plus reconnaissables, le puy de Dôme, le petit puy de Dôme et le puy Pariou. « On est bloqués par Royat qui est très proche des montagnes et nous empêche de voir les autres sommets de la chaîne des Puys comme le petit Sarcoui ou le puy de la Coquille », explique Laurence Moldoch, une des guides conférencières d’Auvergne. Elle conseille aux promeneurs de se rendre au sommet de la rue des Gras, devant le parvis de la cathédrale, ou bien place de la Poterne, près de la fontaine d’Ambroise. Iris Lucand, sa collègue, cite également la place de la Rodade à Montferrand, où l’on peut voir les trois puys, ainsi que le sommet de la place Royale ou la rue Lagarlaye près du musée des beaux-arts.

L’office de tourisme de Clermont-Ferrand conseille d’aller place de Jaude, au niveau de la statue de Vercingétorix qui offre une vue imprenable sur le puy de Dôme.

Les ubrexeurs et adeptes du parkours ( *) à Clermont, nous confient pour leur part quelques coins pour prendre de la hauteur et admirer le panorama autour de la ville. « Les meilleurs spots pour admirer la vue, ce sont les côtes de Chanturgue ou la carrière de Nohanent », propose Mohamed Fari, un membre du collectif central parkour . On peut distinguer les principaux sommets des alentours de la ville comme la chaîne des Puys, les monts du Livradois, le plateau de Gergovie et au loin, les monts du Forez.

(*) Un art du déplacement et de l’acrobatie dans lequel les pratiquants utilisent le mobilier urbain.

Loréna Bordiec partage.clermont@centrefrance.com

« Percer les secrets du patrimoine religieux » – visites des églises à Clermont-Ferrand

La Montagne – 19/07/2019
Percer les secrets du patrimoine religieux

L’été est là, les touristes aussi. La ville de Clermont-Ferrand est fière de son patrimoine religieux et propose aux touristes notamment, via des visites guidées, d’aller à la découverte de ses édifices.

Jusqu’au 31 août, une vingtaine de guides se relaient tous les jours pour dévoiler et transmettre ce savoir historique à travers des visites des édifices religieux les plus connus et les plus prestigieux de la ville.

À savoir, Notre-Dame-du-Port et la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Après la visite de l’édifice gothique plus personne ne pourra dire qu’elle est sale. Certes la pierre est noire, mais cette couleur sombre est naturelle. C’est de la pierre de Volvic, une commune proche de l’agglomération clermontoise.

Une passion à transmettre

Luce Genévriers fait partie des guides. Cette femme est guide à Clermont-Ferrand, depuis qu’elle est étudiante. Passionnée, elle raconte l’histoire des églises de la ville au cours des sorties accompagnées proposées par l’office de tourisme métropolitain. Lors de la sortie organisée à Notre-Dame-du-Port, elle détaille des anecdotes sur l’édifice du XII e siècle. Beaucoup de Clermontois, même parmi les plus anciens, les ignorent.

L’entrée de l’église se situait sous terre si l’on prend la topographie actuelle. « Le centre ancien de Clermont-Ferrand est construit sur ses propres ruines. On peut arriver à des écarts de niveaux assez élevés », rapporte Luce Genévriers.

Attentif, un groupe de six touristes venus du Beaujolais et de Reims écoute avec attention les secrets délivrés sur ce joyau de l’art roman, bâti en plein coeur de Clermont-Ferrand.

« Nous venons de Gleizé, c’est une découverte pour nous. Nous n’étions jamais venus en Auvergne, je ne pensais pas découvrir autant de secrets sur cet édifice », rapporte Jean-Michel Blanchard, en vacances pour la semaine avec sa famille.

Pour la famille Soizon, la visite de Notre-Dame-du-Port est une première, mais très intéressés par le patrimoine religieux ils arrivent à retrouver des similitudes avec d’autres constructions de la même période.

Pratique : Pour les deux visites, les réservations sont obligatoires. Plein tarif : 6,50 ?, Tarif réduit : 5,50 ? (personnes en situation de handicap, les chômeurs et étudiants, carte Cezam). Gratuit pour les mineurs. Billet à acquérir au préalable à la Maison du tourisme, place de la Victoire.

La visite de Notre-Dame-Du-Port a lieu : lundi, mercredi à 11 heures. Pour la cathédrale : mardi et vendredi à 11 heures Durée, 1 heure.

Simon Dubos simon.dubos@centrefrance.com

Les guides-conférenciers : la voix des pierres et de l’Histoire

La Montagne –

Lundi 25 février 2019

 

 

A l’occasion de la Journée Internationale des Guides 2019, qui a eu lieu à Clermont-Ferrand, sous l’égide de l’association Grenat, qui fédèrent les guides-conférenciers en Auvergne-Rhône-Alpes, le journal La Montagne est venu à notre rencontre.

A l’année prochaine !

Nous remercions le journal pour ce bel article, qui donne vie à notre métier.

Pour lire l’article en ligne : La Montagne

« Sur les toits de l’Auvergne » – France 2

Du 19 au 23 novembre 2018, lors du journal télévisé de 13h sur France 2, ont été diffusés 5 reportages permettant de découvrir la Chaîne des Puys classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis cet été.

 

Cette série a été sobrement intitulée « Sur les toits de l’Auvergne ».

En compagnie d’un géologue, d’un accompagnateur en montagne, d’un producteur de Saint-Nectaire (AOP), partez à la découverte des volcans auvergnats et percez leurs mystères !

Nous sommes au patrimoine mondial de l’UNESCO, le monde vient nous voir !

Lundi dernier, Mr. Fan Yibo, est venu visiter quelques uns des sites remarquables des alentours de Clermont-Ferrand (Auvergne – France).

 (for English version, scroll down)

Mais qui est Mr. Fan ?

Il vient de Chine, et il est ce que l’on appelle un « KOL » (un « key opinion leader », ou encore « influenceur »), ce qui signifie que des millions d’internautes visitent son site, et qu’il a de très nombreux followers (8 millions dans son pays et à travers le monde).

Mr. Fan s’est donné pour mission de visiter TOUS les sites inscrits à l’Unesco, et de publier ses photos et ses compte-rendus sur internet.

Lundi dernier il comptabilisait 651 sites Unesco visités, mais cela a dû évoluer depuis !

Il a parcouru le monde entier, visité tous les pays d’Europe – plusieurs fois. Il est allé jusqu’en Antarctique et au Groenland. Et c’est la tête pleine de ses (forcément) magnifiques souvenirs de voyage qu’il s’est laissé émerveiller par le Haut Lieu Tectonique-Chaîne des Puys-Faille de Limagne, notre site auvergnat classé au patrimoine mondial.

Au programme de la journée : visites-guidées, gastrononomie et savoirs-faires locaux

Nous sommes partis du centre ville de Clermont-Ferrand lundi matin pour rejoindre le sentier des muletiers, et de là direction le sommet du Puy-de-Dôme. Là-haut il a pu apprécier ce que les Auvergnats connaissent bien : un 360° sur les volcans, la vaste plaine, le Forez, le Sancy, le Limousin, et la grande ville et sa cathédrale sombre, parfaitement visible depuis notre belvédère naturel. Il a pu aussi comprendre les raisons du classement de ce coin d’Auvergne volcanique. Le puy de Côme, avec ses cratères emboîtés et sa forme parfaite a eu toutes ses faveurs (enfin surtout celles de son appareil photo).

Mais lorsqu’il voyage à la poursuite de son objectif, Mr. Fan ne se limite pas à la découverte d’un seul site, aussi prestigieux soit-il. Il a souhaité profiter au maximum de son séjour de 24h dans le Puy-de-Dôme et goûter la cuisine locale dans une auberge typique. La visite guidée en Auvergne s’est donc poursuivie avec un déjeuner décontracté à l’Auberge de la Moréno. Le chef nous a permis de goûter toutes les entrées, et s’est empressé de renseigner Mr. Fan en anglais sur les plats et le terroir local. Merci à lui.

Yann Dubuiche mangeait à l’auberge également. C’est un artisan qui travaille la lave émaillée. Ça a été l’occasion de valoriser cette technique très locale auprès de notre visiteur asiatique. Il aurait bien voulu, et nous aussi, répondre positivement à l’ invitation de cet artisan de venir visiter son atelier, mais malheureusement notre planning étant déjà plus que serré, nous avons dû remettre cela à un autre jour. Mais merci à Yann également !

Et oui, car le ventre plein nous devions aller voir le « dernier volcan » de la Chaîne des Puys, celui qui est tout au Nord: le Gour de Tazenat. Un lieu dont l’histoire géologique vaut autant que la qualité esthétique, ce qui n’est pas peu dire. Là aussi le « Canon » de Mr. Fan a « chauffé ».

Et ce n’était pas fini, car nous avons fait un détour avant d’amener notre visiteur à la gare de Clermont-Ferrand. La basilique Notre-Dame-du-Port n’était pas prévue au programme, mais lorsque nous lui avons vanté les qualités de ce lieu lui aussi classé au patrimoine mondial (au titre des Chemins de Compostelle en France), il lui a semblé incontournable. Et en effet son architecture (intérieure et extérieure) a tenu ses promesses : les « clic ! clic ! » du Canon ont retenti, particulièrement pour la vue magnifique depuis la rue Robertus sur le chevet multicolore de l’église.

Au vu de ses réactions enthousiastes (et des deux cartes mémoire qu’il a remplies !), il n’est pas abusif d’affirmer que Yibo Fan a trouvé notre région très belle, très intéressante, et très inspirante. Et on peut espérer que grâce à son travail, de très nombreux internautes chinois et internationaux en auront la même perception, et viendront vite se rendre compte par eux-mêmes.

Bienvenue au monde pour des visites guidées en Auvergne !

La visite guidée était organisée par Clermont Auvergne Tourisme.

> L’instagram de Fan Yibo ici : https://www.instagram.com/fanyibo7/?hl=fr

Fan Yibo, a « key opinion leader », who’s above all a friendly writer-traveller-photographer, was visiting our department yesterday with Clermont-Auvergne-Tourisme and a local tour guide. 
Mr Fan loves the world, people, and taking photos, and has given himself the assignment to visit ALL the Unesco sites, in order to share his vision and impressions with his numerous followers (there are 8 million of them). 
So off he went to the summit of the Puy de Dôme, walking up the mules’path ; there he enjoyed a sunny, windy, and informative overview of the Tectonic Arena-Chaine des Puys-Limagne Fault. That was Unesco site 651 for Yibo !
Then the tour continued with a typical lunch at Auberge de la Moréno, more picture-taking at the Tazenat Lake, and, as an added bonus, and because it was on the way to the train station, a glimpse of Notre Dame du Port, outside and inside, which, although quick, made him a lasting impression, like all the rest. 

His pictures and comments are here: https://www.instagram.com/fanyibo7/?hl=fr

« Chemins de culture » : les fontaines de Clermont-Ferrand

France 3 Auvergne-Rhône-Alpes lance une nouvelle série intitulée « Chemins de culture ».

Le premier épisode a été tourné à Clermont-Ferrand, en partenariat avec l’office de tourisme métropolitain, Clermont Auvergne Tourisme. Adeline Lecatre, guide-conférencière de l’Association Claire-Voie, nous en dit plus sur les fontaines clermontoises !

Pour regarder le reportage, c’est par ici =>
https://www.youtube.com/watch?time_continue=211&v=TIaCBOriELs